Un pèlerinage vers les cieux : une église pas comme les autres
Ce n’est pas une scène tirée d’un conte fantastique, mais la réalité du pilier de Katskhi, un lieu de culte fascinant et véritable défi à la gravité.
L’accès à ce sanctuaire est aussi unique que son emplacement : une échelle métallique étroite, la seule voie vers le sommet. Pourquoi une telle complexité ? C’est une question qui alimente l’imaginaire et inspire le respect pour ceux qui osent cette ascension spirituelle.
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Maxime, le moine du sommet : solitude et rédemption
Le moine Maxime Qavtaradze est le gardien de ce sanctuaire. Après une vie marquée par des erreurs, il a trouvé dans ce lieu isolé un espace pour une transformation personnelle profonde. Chaque jour, il vit dans une solitude quasi totale, avec pour seule compagnie ses pensées et prières.
Les provisions et nécessités de la vie quotidienne lui sont livrées par une simple poulie. Cette existence extrême interpelle : est-ce une évasion du monde ou une immersion plus profonde dans les mystères de la foi ?
Les défis de la construction : un mystère architectural
Construire une église sur un tel pilier rocheux pose une énigme captivante. Les origines de ce bâtiment remontent au XIe siècle, s’élevant sur les vestiges d’un site encore plus ancien. Comment les bâtisseurs de l’époque, avec leurs moyens limités, ont-ils accompli cette prouesse ?
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Cette question reste sans réponse définitive, ajoutant une couche de mystère à la majesté du site. Chaque pierre de l’église semble défier les lois de la nature et de la logique humaine, rendant le pilier de Katskhi non seulement un lieu de prière mais aussi un symbole de l’ingéniosité humaine.
Une exclusion controversée et ses implications
L’accès au pilier est strictement interdit aux femmes, une règle qui persiste malgré les évolutions sociétales. Cette interdiction soulève des débats intenses sur la place des femmes dans les traditions religieuses et les espaces sacrés de la Géorgie. Pourquoi cette séparation dans un lieu qui prône la spiritualité et la rédemption ?
Cette politique exclusive pose des questions importantes sur l’équité et l’accessibilité dans les pratiques spirituelles, invitant à une réflexion sur la modernisation des traditions anciennes tout en respectant leur essence originelle.
- Église perchée à 40 mètres de hauteur
- Accessible uniquement par une échelle métallique
- Moine Maxime, seul habitant
- Construction datant du XIe siècle
- Accès interdit aux femmes
@katrinarjane 📍Katskhi Pillar. I visited on a Sunday and it was quite busy; I couldn’t help but think of the hermit scenes from Monty Python. #katskhipillar #sakartvelo #solofemaletravel #limestone #monastery #kutaisi #georgia🇬🇪 #chiatura ♬ original sound – Katrina
En concluant, le pilier de Katskhi n’est pas seulement un exploit architectural ou un défi pour les âmes courageuses qui osent l’ascension. C’est un symbole puissant de la quête humaine de sens, de rédemption et de la transcendance des limites terrestres. Chaque pierre, chaque prière et chaque pas vers le ciel raconte une histoire de foi, de détermination et de mystère.
9 réponses
Wow, 40 mètres de haut ! Comment le moine fait-il pour résister au vertige ? 😵
Je ne comprends pas pourquoi l’accès est interdit aux femmes. Quelqu’un peut-il expliquer ?
Incroyable prouesse architecturale ! Comment ont-ils transporté les matériaux là-haut au XIe siècle ?
Merci pour cet article fascinant. Cela donne vraiment envie de visiter ce lieu unique.
Un lieu de solitude extrême… Cela doit être si paisible pour le moine Maxime. 👍
Est-ce que le moine reçoit souvent des visiteurs ou reste-t-il isolé la plupart du temps ?
Je trouve cela un peu triste que les femmes ne puissent pas accéder à ce lieu. 😞
Ce serait génial de voir un documentaire sur ce lieu et sur la vie du moine. Qui d’autre serait intéressé ?
L’accès uniquement par échelle métallique semble dangereux. Comment font-ils en cas de mauvais temps ?